07/11/2011

Au bord du Lac Atitlan... et la journée la plus longue


Départ assez tôt ce matin pour rejoindre Panajachel, petite ville au bord du Lac Atitlan. Le lac s'est formé suite à une éruption volcanique il y a des milliers d'années. Panajachel est la principale ville du lac, et c'est de cette ville que l'on a la plus belle vue, avec en toile de fond le cône parfait du volcan San Pedro qui culmine à 3000 m. Cette ville est aussi surnommée "gringotenango" (tenango pour "lieu" et gringo... bah... vous savez !). Oui, il y a pas mal de touristes, mais ça en vaut bien la peine. Le jour d'arrivée, on s'est baladé l'après-midi, et le soir on s'est fait un bon petit burger tout simple dans un boui-boui plein de monde. Le soleil cogne dans la journée, mais la nuit tombe assez vite, à partir de 17h30.

Le lendemain départ en excursion pour faire le tour du lac. C'est l'excursion classique, qui se fait en bateau et s'arrête aux 4 villages principaux : San Marcos La Laguna (très joli, avec une place ombragée par un fromager, et des hippies qui ont établis des centres de méditations...), San Juan La Laguna (avec ses petites galeries d'art), San Pedro La Laguna (ZE vrai repère à touristes backpacker qui marchent pieds nus dans la rue - je préfère laaaargement loger à Panajachel avec des vrais gens... normaux quoi...) et enfin Santiago (la plus grande des villes, un peu moins charmante mais avec une jolie église). 

Bref, le tour était très sympa, on a mangé des tacos de diiingue à Santiago et on a fini la journée sur une terrasse à Panajachel à admirer le coucher de soleil et le volcan San Pedro.

Le lendemain, départ matinal pour Cobán. Cette fois, on quitte la terre des volcans et des vallées pour entrer dans la région des Vérapaces. Cette région est très prisée pour les excursions type aventure, car il y a beaucoup de rivières, de grottes souterraines etc. Les reliefs karstiques sont parfaits pour la spéléo, les bassins et cascades de Semuc Champey sont une pure merveille, il y a des plantations de café et des graines qui sèchent au soleil, ça sent bon, c'est beau, c'est vert, mais... ça se mérite !

Pour rejoindre Cobán, on est obligé de repasser par Antigua (raaaahhhhh...), on profite donc de notre stop de 2h là-bas pour aller manger au Pollo Campero (le Mc Do local, success story guatémaltèque qui est maintenant une chaîne internationale). On doit ensuite reprendre notre bus à 14h pour se taper les 5h de route jusqu'à Cobán. Sauf que... le bus n'arrive pas... Ca se complique, on essaye de glaner des infos, mais les gens ne semblent pas plus informés que ça... Notre bus un peu pourri arrive enfin vers 15h30. On se dit, "c'est bon !", mais non, on se tape à tourner 1h dans Antigua pour récupérer et déposer des gens. Et là on se dit, "bon allez, on se les fait ces 5h de route !", et bien toujours pas... Car une américaine assise derrière nous a demandé que l'on aille récupérer son boyfriend guatémaltèque à une station service à l'intérieur de Guatemala Ciudad... "C'est sur la route de toutes façons"... Mais bien sûuur... Après 2h de perdues à entrer dans la capitale et à essayer d'en sortir (et je confirme, cette ville : aucun intérêt), on prend enfin la route... Il est 18h, le soleil se couche, donc ça sera de la route de nuit sur des axes mal éclairés au Guatemala... No shit. Allons-y, de toutes façons, y'a pas le choix ! Après un bouchon improbable au milieu de nulle part, et une crevaison, nous arrivons à Coban à 22h30 du soir, crevés. Ça, je crois bien que c'était bien le trajet le plus long de ma vie entière. #awardwinner



























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